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dimanche, 25 avril 2010

T'as vu l'avion ?


Les cendres volcaniques
n'empêchent pas de voler
les avions équipés
d'un moteur à pistons...

Les fantaisies d'un volcan islandais (par définition du feu sous la glace) ont gravement perturbé ces derniers temps le trafic aérien sur l'Atlantique nord et dans toute l'Europe. Ce n'est sans doute pas une raison suffisante pour renoncer au plus lourd que l'air, et envisager d'en revenir, pour tout moyen de transport à longue distance, aux drakkars et autres snekkars qu'affectionnaient nos ancêtres, les normands. Car le bon vieux moteur à pistons des avions de tourisme (à hélice) ne semble pas craindre l'étouffement par ingestion de cendres, protégé qu'il est des éventuelles impuretés de l'air par des filtres semblables à ceux de nos vulgaires bagnoles.


L'avion-stop, pratique malaisée

Bien sûr, tout le monde n'a pas les moyens de se payer un avion, et de se passer ainsi des services des compagnies aériennes, qui peinent ces jours-ci à rapatrier tous nos compatriotes un peu aisés, paumés aux quatre coins de la planète.
Mais quand on n'a pas de sous pour se payer une bagnole, on prend le train... ou on fait du stop. Pour l'avion, évidemment, pas question de lever le pouce le long des couloirs aériens. Faudrait déjà en connaître les coordonnées, et tout le monde n'a pas un contrôleur aérien dans le cercle restreint de ses amis. Alors faut aller là où les avions se posent, à l'aéroclub le plus proche, et attendre que la chance vous sourie...
La probabilité de trouver une place pour votre destination est cependant bien mince, j'en conviens. C'est pourquoi je vous propose de ne rien laisser au hasard, et de choisir votre avion...


Choisir son avion

Pour cela, il vous faudra chercher qui, à votre connaissance, pourrait posséder un avion, et faire ensuite appel aux services de la DGAC (pour Direction Générale de l'Aviation Civile... car il me paraît plus malaisé encore de convaincre des militaires de vous faire une petite place, et potentiellement dangereux si leur destination est l'Afghanistan ou l'Irak). Bien sûr vous pouvez tenter votre chance auprès d'un ministre ou sous-ministre (de l'industrie ou de l'Outre-Mer), mais il paraît qu'ils ne louent plus de jets privés...

 

DGAC Accès 1.jpg

L'immatriculation des aéronefs...

Mais revenons à la DGAC, et à l'aide que pourra vous apporter dans vos recherches le logiciel qu'elle met à votre disposition sur son site :
http://www.dgac.fr/html/prospace/immat.htm
En cliquant sur ce lien, vous accéderez à une page vous offrant 3 choix. Le premier sera le bon: « Recherche d'aéronefs inscrits ou radiés ». D'un nouveau clic gauche de votre souris sur cette phrase, vous ferez apparaître le formulaire suivant:

DGAC Immatriculation Accueil.jpg

Vous cliquerez une troisième fois (toujours à gauche) sur « Propriétaire ou locataire » (en rouge), et ouvrirez ainsi un second formulaire, dans lequel vous pourrez saisir le nom d'une personne (ou nom suivi du prénom) que vous supposez disposer d'un avion. Pour vérifier si votre hypothèse est plausible, il vous suffira d'actionner la commande « rechercher », et sinon de faire « retour à la recherche ».

DGAC Immatriculation pptaire.jpg

 

Faire des recherches à bon escient...

Inutile bien sûr de servir ce formulaire en y portant l'identité de votre voisin smicard. Même DURON Philippe ou L'ORPHELIN Rudy ne donnent rien. On sait qu'ils ont dû emprunter un avion de ligne pour se rendre à Copenhague, à l'occasion de la grande mascarade contre le réchauffement climatique où ils n'avaient que faire. Et le premier est resté coincé en Egypte en cette fin d'avril. Caennais, du haut de ces pyramides...
BOLLORE, MICHELIN ou BOUYGUES donnent par contre de meilleurs résultats, mais ceux qu'ils prennent en stop dans leurs avions sont sans doute aussi de ceux qu'ils accueillent sur leurs yachts. Des porteurs de Rolex. Pas de Timex.
Il vous faudra donc chercher dans vos connaissances, proches ou lointaines, le modeste qui, par passion, a consacré toutes les économies d'une vie de dur labeur à l'acquisition et à l'entretien d'un petit avion...


L'oiseau rare...

Je crois quant à moi avoir trouvé l'oiseau rare, et l'engin dont il est l'heureux propriétaire, sur un petit aérodrome pas trop éloigné de notre bonne ville de Caen.
Je me suis en effet souvenu que, dans un article (dithyrambique) de Nathalie HAMON, paru dans Ouest-France le 9 juin 2006, notre ami Fernando de ALMEIDA GOMES était (entre autres) décrit comme un « pilote d'avion passionné (il en possède trois) ». On trouve une copie de cet article, digne de figurer au programme de toutes les écoles de journalisme, à l'adresse suivante:
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2008/0...
En suivant la méthode longuement exposée ci-dessus, je n'ai d'abord rien trouvé, mais une miraculeuse faute de frappe m'a sauvé: un mystérieux DE ALMEIRA GOMES Fernando était bien propriétaire d'un Piper PA 32 R 301 Saratoga (monomoteur 300 cv et 5 places) construit en 1981, immatriculé F-GFIU, ayant pour port d'attache Le Havre-Octeville...
Pas propriétaire de trois avions, mais d'un tout de même... Et on peut même en voir de jolies photos sur internet, comme celle-ci, prise au Havre, et datée du 18 juin 2008:
http://tagazous.free.fr/affichage2.php?img=12176
ou encore ces deux-là:
http://www.airport-data.com/aircraft/F-GFIU.html

A la prochaine éruption, je fais jouer mes relations...

 


Suite et fin d'une recherche menée avec méthode...

de almeira gomes.jpg
F-GFIU.jpg
F-GFIU description.jpg

 

 


vendredi, 23 avril 2010

Les invendables de M. GOMES Père dans la vitrine de M. GOMES Fils


Qui veut investir...

DGI Consulting Accueil.jpg

dans l'immobilier virtuel ?

Voilà maintenant plus de deux ans que je vous raconte sur ce blog les aventures (et les mésaventures) de M. Fernando de ALMEIDA GOMES, sans trop m'attarder sur celles des autres membres du clan, David GOMES le fils, Michaël AMOUR le notaire aujourd'hui sans étude, Christophe MERIER et Patrice GUDEL les associés, et j'en passe...
Mais après vous avoir conté comment notre Fernando a écopé de 15 ans de faillite personnelle, j'ai eu la curiosité d'aller voir sur la toile ce que M. David GOMES pouvait bien avoir à vendre aujourd'hui, et je n'ai pas été déçu en visitant le site de sa SARL DGI CONSULTING (SIREN 478 129 570), domiciliée au 38 rue de Bassano, 75 008 PARIS. Rappel: DGI, c'est DG pour David GOMES, et I comme Immobilier...


« Avec nous, bâtissez votre avenir ! »

Commençons par la profession de foi, vibrante et creuse à souhait: « Notre cœur de métier: L'IMMOBILIER. Fort d'années d'expérience dans la promotion et commercialisation immobilière, DGI Consulting a su unir son équipe autour d'une charte de qualité capable de vous proposer des investissements ou produits en adéquation avec un rapport financier et/ou fiscal ayant en dénominateur commun l'emplacement de votre bien et sa juste valeur. »
On cherchera en vain sur ce site le texte de la « charte de qualité » dont il vient d'être question. Mais passons sans attendre au menu, manifestement copieux: « DGI est présent sur différents sites à travers l'Europe. Choisissez le pays qui vous intéresse... ». Au choix le Royaume Uni, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, les Canaries. Première déception, on n'obtient à chaque fois qu'une seule et même réponse: « Projets en cours ». Et rien non plus aux Iles Vierges britanniques...
Revenons donc en France. Là au moins, on a le choix entre 22 régions. Mais c'est encore
« Projets en cours » pour 18 d'entre elles, et pour les 4 dernières (Basse-Normandie, Centre, Haute-Normandie, PACA), ça mérite le coup d'œil...

 

DGI Consulting Europe.jpg

 

DGI Consulting Europe et régions.jpg

 

Une bicoque à Blois, une case commerciale à Harfleur...

Passons rapidement sur les affaires à réaliser dans la région Centre. Elles se résument à une bicoque à rénover, à 7 km de Blois, proposée à 110.000 €.
Pour la Haute-Normandie, 2 propositions cette fois. D'abord une surface commerciale de 67,9 m², « livrée brute de béton », bradée 100.000 € (au lieu de 150 000 €), dans une Résidence Charles VII (de 39 logements) située à Harfleur, et livrée nous dit-on en septembre 2009. Une co-production BSI / DGI Consulting, paraît-il.
BSI, ça ne vous rappelle rien ? Faudrait être plus attentifs ! C'est une des nombreuses sociétés de M. Philippe CLEMENCIN, promoteur basé à La Rochelle, pour lequel notre Fernando a travaillé à Douvres la Délivrande (Sarl « Les Jardins de Notre-Dame », en liquidation judiciaire comme il se doit) et à Caen (« Les Hauts de Venoix »).


« Les Courtines », permis à céder...

La seconde proposition est plus curieuse. En voilà la présentation:
« Opération para-hôtelière, complexe "Les Courtines". Cette opération de résidence services avec permis de construire (environ 5500m² de SHON) de 150 unités, 200 places de parking, et communs de services se situe à Harfleur (76). (...) Toutes les études d'avant et après obtention du permis de construire pour l'exécution ont été réalisées. »
La SARL « Les Courtines » (SIREN 490 438 819) de M. Christophe MERIER, fidèle compagnon de route de la famille GOMES, a pourtant été immatriculée au RCS du Havre dès le 8 juin 2006, et la commune d'Harfleur lui avait à la même époque cédé 10.017m² de terrains à 40 euros HT du m², pour la construction de cette fameuse résidence hôtelière (délibération de la CODAH -communauté d'agglo du Havre- du 4 juillet 2006). Voir à ce sujet la note suivante :
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2009/0...
Si je comprends bien, ce n'est là encore qu'un projet, sur le papier. A vendre en l'état, c'est-à-dire à construire. Selon le même schéma que « Les Villas Mathilde » et « Le Clos des Etudiants » à Caen. Sauf qu'à Caen la famille GOMES agissait pour le compte de NEXITY, qui a repris les permis, moyennant sans doute une honnête commission pour les services rendus. Mais à Harfleur on ne semble pas se bousculer pour reprendre ce projet de résidence hôtelière, ou para-hôtelière...

 

 

Palais Victoria.jpg

Une résidence seniors à Grasse,
qui a pris un coup de vieux définitif...

Il nous reste deux régions à explorer: Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), et notre (Basse) Normandie. Gardons pour la fin les produits du terroir, et cap au sud... où la famille GOMES nous propose d'investir dans son « Palais Victoria », là encore à l'état de projet, en outre sérieusement compromis comme on le verra bientôt:
« Programme et foncier à vendre avec permis de construire purgé de tout recours et en cours de validité. Cet ancien palace construit en 1903, situé en coeur de ville de Grasse, connue comme la capitale de la parfumerie française, il surplombe toute la baie de Cannes ce qui en fait un foncier extrêmement bien positionné. Cette bâtisse en parfaite état bénéficie d'un permis de construire purgé de tout recours et destiné à construire 42 logements en résidence seniors. Prix: nous consulter ».
Voilà quelques courtes lignes (fidèlement reproduites) qui témoignent assez des compétences de leur auteur dans le maniement de notre langue, mais là n'est pas l'essentiel. La vraie question est que cette fois M. David GOMES... n'a absolument rien à vendre. Rien que du vent.
La Sarl Palais Victoria de son père Fernando de ALMEIDA GOMES (et de M. Christophe MERIER, co-gérant), en redressement judiciaire depuis le 9 février 2009, était en effet en liquidation judiciaire, trois mois plus tard seulement (jugement du 18 mai 2009)... Les investisseurs tentés par l'aventure peuvent s'adresser au liquidateur, la SELARL GAUTHIER SOHM, 80 Route des Lucioles 06410 VALBONNE. Plus d'infos dans les notes suivantes:
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/archive/2009/0...
http://caennaissivoussaviez.hautetfort.com/tag/sarl+palai...

 

 

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« La Villa des Dames » à Caen
purgée de tout permis de construire...

Faute d'investissement possible en PACA, revenons sur le plancher des vaches, dernière étape de notre exploration. Les produits proposés par M. David GOMES dans notre belle région sont au nombre de 3: « Le parc Notre-Dame » à Douvres et « Les Hauts de Venoix » à Caen, deux programmes BSI bouclés en 2007 et 2008... et le projet de « La Villa des Dames » :
« Cette opération de 33 logements (du 2 au 3 pièces avec possibilité de jumelage) et deux bureaux, avec permis purgé de tout recours se situe dans le centre ville de Caen (14), Avenue de Tourville, dans le quartier très prisé du port ».
On trouvera sur ce blog toutes les précisions nécessaires concernant ce « permis purgé de tout recours », mais néanmoins définitivement annulé par le Tribunal Administratif de Caen depuis bientôt deux ans.
Chez nous encore, la SARL DGI CONSULTING de M. GOMES fils n'a donc aujourd'hui rien à vendre, si ce n'est du vent.


Comme disait le regretté Bobby LAPOINTE: « Et le soir s'il fait du vent tard, je prends un bol d'air ».

 

37 tourville.JPG

La "Villa des Dames", état actuel d'avancement des travaux

 

 

Pour rendre une petite visite à la boutique de M. GOMES fils:

http://www.dgimmobilier-consulting.com/index.php?PHPSESSI...

http://www.dgimmobilier-consulting.com/annonces.php?page=page1&type=2

Villa des Dames, Hauts de Venoix, Parc Notre Dame
http://www.dgimmobilier-consulting.com/annonces.php?page=...

Résidence « Le Victoria »
http://www.dgimmobilier-consulting.com/annonces.php?page=...

et pour finir

http://www.dgimmobilier-consulting.com/


samedi, 27 mars 2010

10 mars 2010, faillite personnelle pour une durée de 15 ans, prononcée à l'encontre de M. Fernando de ALMEIDA GOMES

 

liberté-18-mars-2010.jpg

Qui paye ses dettes s'enrichit ?

L'info tenait sur 5 petites lignes au beau milieu de la page 68 du numéro de Liberté daté du jeudi 18 mars (annonces légales et judiciaires, voir ci-dessus): faillite personnelle pour une durée de 15 ans, prononcée par le Tribunal de Commerce de Caen à l'audience du 10 mars 2010... à l'encontre de M. Fernando de ALMEIDA GOMES, gérant de droit de la SARL LA VILLA DE TOURVILLE.
Ce n'était qu'une de ces annonces légales, comme on en trouve une litanie sur 2 à 3 pages à chaque livraison de cet hebdomadaire, et c'est sans doute pour cela que son intérêt aura échappé aux rédacteurs de cette feuille, pourtant friande de potins, de faits divers bien crapuleux, et autres concours de boules et tournois de belote dans les communes de la périphérie.


Une sanction pénale en prime ?

Un article paru la semaine suivante dans Ouest-France, sous la plume de Nathalie HAMON (qu'on a connue naguère un peu plus favorable aux projets mirifiques du flamboyant Fernando), reprend l'info en l'étoffant. On y apprend en effet que l'intéressé aurait déjà écopé de 15 ans de faillite personnelle (emportant interdiction de gérer) par un jugement prononcé à Paris en 1996. La violation de cette interdiction lui aurait déjà valu, en 2006, 6 mois de prison avec sursis. Et il serait question qu'il comparaisse le 27 avril, pour le même délit, devant le Tribunal Correctionnel...


40.000 € de démolition, aux frais des Caennais

Quant aux 40.000 €, coût estimé des travaux de démolition des ruines laissées derrière lui, avenue de Tourville, par M. GOMES et les siens, ce sont les contribuables caennais qui les règleront, comme en conviennent MM. Xavier LE COUTOUR et Jean-Louis TOUZE, adjoints radicaux au maire de Caen. Et d'assurer que « la Ville récupérera cette somme sur la valeur du bien, le jour où il sera vendu ».
Voilà pourtant une affirmation qui me semble aussi fiable qu'une promesse électorale, car il y aura bien évidemment une sacrée concurrence ce jour-là (et sans doute quelques créanciers dits « privilégiés » pour rafler la mise, ou ce qu'il en restera)...
Mais gageons que si la Ville n'obtient jamais (ce qui est fort probable) le remboursement des frais qu'aura occasionnés cet épiphénomène caennais de la bulle immobilière, ni MM. LE COUTOUR et TOUZE, ni leur patron Philippe DURON, ne convoqueront la presse pour le lui faire savoir. Le silence est d'or, dit-on.


Urbanistes peu regardants: les aveugles et les borgnes...

Ce sont pourtant eux qui, au printemps 2008, ont jusqu'au bout défendu, à coup d'arguties juridiques invraisemblables, un permis de construire si évidemment illégal que le promoteur n'a même pas tenté de faire appel du jugement du Tribunal Administratif qui l'annulait.
Et ce sont les services sur lesquels nos élus « de gauche » s'appuient aujourd'hui (pour modifier et réviser le POS à tout bout de champ) qui ont délivré ce permis (sous l'autorité de Brigitte LE BRETHON et Daniel DETEY), et le modificatif qui en fut la dernière mouture. Des décisions prises à un moment où les antécédents et les méthodes de M. GOMES étaient déjà bien connus à Caen. Sauf peut-être de ceux qui préféraient n'en rien savoir (ou n'en plus rien savoir après les élections de 2008, comme Xavier LE COUTOUR).

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L'amateurisme des professionnels (et réciproquement)

On pardonnera enfin à Nathalie HAMON la manie qui consiste à dire l'association Hastings St Nicolas composée « d'urbanistes vigilants », à chaque fois qu'elle doit en évoquer l'existence. Avec des guillemets, bien sûr. Manquerait plus que l'intention ironique passe inaperçue. C'est bien volontiers que je lui confirme que les animateurs de cette association ne sont pas des aigles, que ce sont des gens ordinaires, simplement soucieux de ne pas laisser faire n'importe quoi à Caen, des amateurs en quelque sorte... mais capables de voir dans un dossier ce que les professionnels ont pris soin d'éluder, de leur propre chef ou sur ordre. Ce ne sont pas les exemples qui manquent.


20 lignes dans Liberté le 25 mars

Signalons enfin un bref billet paru dans Liberté ce jeudi, en page 2. Cette brièveté n'empêche pas son auteur de créditer le héros du jour (notre Fernando) d'exploits qu'il n'a pas réalisés, comme ces 400 logements qu'il aurait construits à Caen, entre les « Hauts de Venoix » et l'Institut Lemonnier.

 

liberté-25-mars-2010.jpg

Pour les « Hauts de Venoix » en premier lieu (46 logements avenue Henry Chéron), l'opération était de la responsabilité d'une Sarl (SIREN 481 398 873) dont le gérant était M. Philippe CLEMENCIN, promoteur à La Rochelle (BSI). Je ne dis pas que notre Fernando n'ait pas eu quelques menus intérêts dans cette entreprise, mais il n'en était pas le patron, en titre tout du moins.
Quant au « Clos des Etudiants » et aux « Villas Mathilde », laborieuses opérations entreprises sur les terrains agricoles naguère inconstructibles de l'Institut Lemonnier, (avec l'aide inestimable de la Ville de Caen qui, en 2005 déjà, a tout exprès révisé son POS), on rappellera qu'il s'agissait de projets un peu trop importants pour être portés par la Sarl F.G.O.M.E.S de notre ami Fernando. Celui-ci s'est contenté de présenter les demandes de permis, et, une fois ceux-ci obtenus, de les céder au véritable donneur d'ordre, NEXITY Georges V, filiale du groupe Caisse d'Epargne. Les affaires de cette importance se règlent en effet entre gens importants, Brigitte LE BRETHON, Luc DUNCOMBE, Eric MOISSET (alors directeur de Lemonnier), voire l'évêque de Bayeux-Lisieux (ancien directeur de Lemonnier), et les patrons de NEXITY. Mais on a parfois besoin d'un plus petit que soi... Reste que dans cette affaire, Fernando n'a manifestement pas de béton sur les mains...